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on a du mal à lire je suis ********* mes enfants de cm1 et cm2 ils adorent cette poésie j'ai 24 enfants il y a
Par Anonyme, le 19.10.2025
bonjour ,je viens d'acheter les livres de mme monique jorland ;je ne suis pas comme les autres et les ombres m
Par micheli charles, le 17.07.2025
bonjour je souhaiterais savoir s'il vous plaît comment rentrer en contact avec madame monique jorland je l'ai
Par Anonyme, le 13.07.2025
bonjour à vous tous moi aussi je cherche comme contacter madame monique pour aider ma petite fille de 4 ans qu
Par Anonyme, le 06.07.2025
monique jorland est classée sur cnews pour faire la promotion de son livre.ses coordonnées sont introuvables c
Par Anonyme, le 05.07.2025
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Date de création : 24.11.2007
Dernière mise à jour :
27.10.2025
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Texte puisé dans ce merveilleux livre initiatique qu'est l'Evangile de la Colombe d'Oria à méditer profondément
…..
Cherche la vérité, mais ne crains pas de contempler ce que tu appelles le Monde. Si tu le regardes, il ne fera guère attention à toi. Si tu lui tournes le dos, il s’empressera de te déranger dans la poursuite de ta quête.
Ne te place pas toujours sur une rive ou sur l’autre de la rivière. Tu tourneras vers le monde ton visage et il calmera son émoi… Alors tu comprendras que ce qui est en ceci est aussi en cela car voilà qu’il te laissera regarder avec les yeux de ton autre visage. Et ce que tu verras te libèrera de la crainte du monde, et le monde l’aimera de ce que tu auras dévoilé sous son masque la Vérité qu’il cherche pour lui-même.
Emerveillé par cette formule magnifique, le Cavalier s’enthousiasma… Et puis, sa raison revenue, sans doute, il observa :
- Cela ne doit pas être facile !
- Cela en vérité ne l’est guère ; Cavalier…
Il ne suffit pas d’aimer la Vérité, il s’agit aussi de se faire aimer d’elle-même.
Il ne faut pas seulement demander à l’Oiseau de t’apprendre à voler, il faut aussi savoir être, pour cet Oiseau, un perchoir…
- Voudra-t-elle de moi, la Vérité ?
Ce n’est pas un Oiseau, il est vrai, qui aime se poser sur la branche épineuse…
- Alors, que dois-je faire ?
- Tout en lissant la branche, appelle-la.
- Il y a tant de gens qui la cherchent !…
- Le Sage te dirait : Ils la cherchent les yeux fermés ou avec la chandelle de leur voisin.
- Si l’on ouvre les yeux, on voit le monde !
- Et qui connaît les Colombiers cachés de ce monde ?
- Le Sage dit aussi que le monde est un maître. Mais chaque année sous nos yeux les saisons se repèrent, chaque jour le soleil nous enseigne sa course…
- Que l’élève soit sourd ne dépend pas du maître. La voix de Celui qui appelle, quel arbre, quelle fleur, quelle pierre ne l’entend pas ? Mais toi, qui parcours le monde vie après vie, entends-tu la voix de Celui qui appelle ?
- Justement, Yahalia, pourquoi n’entendons-nous pas tous le même son ?
- Ce qui est brise pour la tige, telle fleur le nomme tempête, et cela est « mystère » pour les racines.
Le Cavalier réfléchissait …
- Où faut-il se placer ?
- Où se tient le fléau. Qu’il soit de droite, qu’il soit de gauche, accompagne la charge du plateau. Deviens témoin, contemple la mesure, mais depuis cette pointe de la balance… Sois la flèche fixée vers le ciel.
Ne te détourne pas des portes à deux battants, sois un heurtoir qui frappe au Centre.
- Je ne vois que contradictions !
- Et te révoltes-tu que ce soient tes deux pieds qui foulent le chemin ? Le droit comme le gauche ?
- Et je crains d’avancer…
- Pourtant je te le dis : sous chaque pierre que ta marche retourne est inscrit le Pardon.
- Mais si j’attends la Vérité ?
- Comme celui qui appelle, attends là et non comme celui qui s’impatiente. Il y a toutes sortes d’immobilités à part celle sereine de la montagne. Puisses-tu ne pas avoir celle de l’eau qui dort de peur que te fige la glace.
- Alors que dois-je faire ?
- Ne crains pas d’avancer et fais faire sa route au chemin.
- Il est si plein d’embûches. Et je sens bien, Yahâl qu’il n’y a pas que l’oeil de Dieu qui me surveille…
- L’autre oeil est celui de ton doute.
Ne crains pas le chasseur, tu es le poseur de pièges. Mais crains de t’essouffler, l’Erreur mettra le leurre.
- Toi qui prétends connaître ni le bien ni le mal, qu’appelles-tu l’Erreur ?
- Celui qui a soif peut poursuivre un mirage dans le désert.
- Le coeur ne peut-il faire la différence ?
- Il arrive que tu croies contempler des papillons et que ton coeur se réjouisse. Or voici que t’approchant d’eux, ils sont des feuilles mortes emportées par le vent et qui ne volent pas par elles-mêmes… Et tu restes figé dans la stupeur.
Il y eut pourtant de la joie dans ton coeur, et à présent voici que l’Erreur le malmène.
- Mais qui me défendra de me tromper ?
- Te « défendre » ? Mais tu es libre, Cavalier ?
- Qui me préservera, voulais-je dire ? Qui pourra m’éclairer ?
- Sa Lumière.
- Mais dans ce piège d’illusions, comment la reconnaître ?
Yahalia ne répondait pas, et le Cavalier éleva une voix de détresse :
- Comment la reconnaître ? Connais-tu un moyen ?
- Il faut éteindre.
Le Silence était grave… Le Cavalier demanda :
- Pourquoi ce Père nous soumet-il au risque de nous tromper ?
- Sans le choix, où serait ton mérite ?
- Pourquoi ne peut-on faire sa seule volonté ?
Pourquoi faut-il que « l’autre » existe ?
- Réfléchis, Cavalier : qu’est-ce que l’autre ? Pour le pied qui avance il est celui qui attend, pour le pied qui attend il est celui qui avance.
Seul connaît le repos celui qui sait la marche. Ne deviens pas semblable à l’eau figée : que l’attrait du néant, l’impossible néant,
ne paralyse pas le Vouloir de ton Ame.
Ne parle pas d’Amour si tu ne comprends pas la raison de l’Echange,
le sens du Mouvement.
- J’aime ce Père dont tu parles. Voilà pourquoi, Yahâl, je ne voudrais pas être « libre » de me tromper.
- Tu aimes ce Père dont je parle… Que serait ton Amour sans cette « liberté » ?
Cette phrase frappa le Cavalier. Il la reçut comme ces évidences qui vous projettent subitement dans l’espace d’une conscience retrouvée…
Il venait de comprendre cela : l’Amour du Père n’est pas « cage ». Il détacha les brides de son cheval et observa sa course dans le champ… Il allait et venait, s’ébrouant et caracolant parmi les herbes. Lorsqu’il se dirigea vers un chemin de terre, l’inquiétude serra le coeur du Cavalier.
Mais le cheval revint. Enseignant à son maître qu’il ne s’éloignait point de la main qui le nourrissait.
Extrait du livre d’ORIA « L’Evangile de la Colombe »
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